Feat IA (Vocaloid like) |
Prénom & Nom: Ishimaru Spartina Pseudonyme: Yu Âge: 23 ans Votre occupation/métier: Fleuriste. Vos origines: Japonais de père, russe de mère |
A quoi ressemble votre personnage ?
Ayama, patron de Yu:
"Ah, la petite Yu? Elle ne fait clairement pas son âge! Elle ne doit même pas faire 50 kilos toute mouillée du haut de son mètre 60.
Elle a de longs cheveux blonds mais j'ai appris récemment que c'était une perruque. Malheureusement, ce n'est pas par coquetterie qu'elle la porte. Son crâne est chauve à cause d'une lourde opération au cerveau qu'elle aurait subbit. Mais elle a l'air de très bien s'en porter!"
Annya, collègue:
"Elle est... maigre, trop maigre. De fines mains, de fines jambes, un fin visage,... J'aurais peur de la casser en la frôlant. Au final elle colle bien au cadre de son travail. Elle présente une peau avec la pâleur typique du Japon sans même qu'elle ne s'y force mais des yeux bleus qui trahissent une pointe d'exotisme. Quel dommage qu'elle soit si tête en l'air..."
Parlez-nous un peu de votre personnage ? Quelles sont ses plus sombres pensées ?
Aime: la couleur vert, les fleurs, les fruits et les animaux.
N'aime pas: les champignons, la saleté et l'alcool.
Plus grande peur: être seule.
Ambition: reprendre des études pour devenir biologiste.
Je ne reste qu'une personne normale, qui fait ce qu'elle doit faire. Je dois être conciliante, attentionnée et souriante. Je dois faire preuve de compassion envers les autres êtres vivants, humains comme animaux. Mes opinions n'intéressent personne, je n'ai donc pas à les exprimer. Je ne sais dire que ce qui arrange tout le monde mais fais en sorte de ne jamais mentir pour éviter d'avoir le cœur lourd.
D'un autre côté, on peut dire que une certaine forme de curiosité. Ce n'est pas la curiosité maladive qui empêcherait de rester en place, non. Je m'informe, tout simplement. Quel intérêt de parler de Kira si on ne sait pas exactement ce qu'il fait? Pourquoi discuter sur les récentes inondations si on ne sait même pas si cela a provoqué des dégâts?
Pour une personne aussi banale, mon rêve doit vous sembler un peu trop élevé n'est ce pas? Et bien figurez-vous que j'y crois. J'avais des notes exemplaires à l'école en sciences et j'ai toujours adoré parler de plantes à mon entourage. Cela ne se limite pas au langage des fleurs mais également les cultures, les engrais, les paramètres techniques des serres,... tout cela est fascinant. Si je devrais mieux détailler mon rêve, ce serait d'être biologiste pour découvrir les régions inhospitalières du monde, un peu comme dans les documentaires. Mais je m'emballe peut être un peu.
Quand à Kira? Je dois avouer que cela ne m’atteins pas vraiment. Les victimes actuelles de ce dieu, elles ne m'atteignent pas. Ce ne sont que des visages sur un écran, des personnes qui ne savaient pas rentrer dans le moule de la légalité et qui ont été bannis de ce monde. Je suis dans le moule, pourquoi devrais-je m'inquiéter?
Cela peut vous choquer que j'en pense aussi peu. Mais pensez cela sous un autre angle: idolâtrerions-nous les policiers et le système pénitencier avant l'arrivée de Kira? Non, c'est une composante de la vie comme une autre, qui apporte de l'emploi et diminue la criminalité. Sensiblement, c'est la même chose.
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Votre histoire, ce qui vous a amené à Tokyô ?
La famille a toujours été quelque chose de compliqué comme notion personnelle.
Ma mère était décédée en me donnant la vie, mon père ne m'a jamais acceptée et je n'ai pas la moindre trace du reste de mon arbre généalogique.
Je ne connaissais que mon père initialement et son équipe de blouses blanches. C'était un scientifique qui avait sa place au Japon. Ce n'était pas un grand innovateur mais plutôt un économe, ayant fait quelques avancées pour réduire les étapes à suivre dans de nombreux protocoles médicaux.
Père n'a jamais vraiment été là pour moi. C'était toujours une gouvernante (que j'ai toujours appelé "Nana") qui m'apprenait les bonnes manières et me faisait découvrir les nombreuses petites choses de la vie. Nana m'a donné ma passion pour les plantes. Nous avons fait un herbier ensemble que j'avais ensuite offert à mon père pour qu'il constate que j'avais bien travaillé.
Je n'aurais pas cru que ça ne l'attendrait pas.
Les planches ont servi de combustible dans le poêle l'hiver suivant. C'était puérile mais j'ai beaucoup pleuré à cause de cela même si j'avais déjà huit ans.
J'ai persisté dans ma passion quand Nana a été renvoyée. Je ne l'ai jamais revue depuis. J'ai du apprendre la vie sociale par moi-même à l'école, comme tout le monde. C'était une école privée et élitiste, mais je m'en sortais bien.
Jusque là, tout va bien... puis une crise cardiaque a pris d'assaut mon père.
Ce fut fulgurant. Tout le monde ignore si c'était dû à un surplus de travail, un manque d'hygiène de vie... ou autre chose.
Quoi qu'il en soit, je n'ai hérité de rien. Son testament faisait liste de nombreuses personnes et associations qui obtinrent ses biens, mais pas moi. Comme j'étais encore jeune, je n'avais pas vraiment mon mot à dire et, surtout, je ne réalisais pas ce qui se passait. J'avais quinze ans.
J'ai donc vécu quelques années dans une famille d'accueil que mon père avait spécifié dans son testament si il "partait trop tôt", la famille Orugi. Il s'agissait de la famille d'un de ses proche collègue. C'est une véritable famille. Ils sont adorables et ont bien pris soin de moi jusqu'à ce que je sois capable de subvenir à mes besoins. Comme ils n'arrivaient pas à avoir d'enfants, j'ai été cible de nombreuses attentions auxquelles j'ai répondu du mieux que j'ai pu.
Cela fait maintenant trois ans que je vis seule dans cet appartement et que je travaille au fleuriste à une station de métro de là. J'ai eu beaucoup de chance.
Il n'y a pas grand chose à dire d'autre. Je suis maintenant une fière citoyenne, utile à la société et porteuse en bons conseils à tous les clients qui en demandent.
Qu'est-ce qui vous a amené par ici ?
Quelques petits mots <3