Organisation criminelle Uso

« Tu connais le sens du mot “Némésis” ? Un juste châtiment légitimement infligé par l’intermédiaire ou au moyen d’un agent approprié, personnifié en l’occurrence par un redoutable salaud : moi. »

Vous vous baladez dans un de ces quartiers un peu craignos, vous y cherchez sans réel espoir une solution, une porte de sortie. La menace Kira grandit au-dessus de votre tête, vous la sentez, vous n’en dormez plus. Un jour, vous avez péché ; une fois ou régulièrement, il y a des années ou quelques jours, mais rien de cela n’a d’importance. Le résultat reste le même. Vous êtes condamné, vous aimerez être quelqu’un d’autre. Au coin d’une ruelle, vous entendez un nom. Un nom qui peut vous sauver la vie, même si pour cela vous devez accepter le mensonge. Uso.

Uso est une organisation criminelle qui prend tout son sens récemment. Il fallait quelqu’un – ou quelque chose – capable de s’affirmer dans une société où Kira existe. Alors elle est apparue dans le but de défendre un société alternative mais légendaire, celle composée de ceux qui vivent cacher mais qui dirigent le monde sans trôner au gouvernement. Rapidement, elle devient au Japon la plus grosse organisation de lutte contre Kira. Mais pour l’intégrer, il faut savoir tendre l’oreille, connaître la personne qui pourra vous mener aux portes de ce groupuscule sans remords. La faim justifie les moyens, dit-on, et ils en sont les parfaits exemples.

Ses objectifs sont extrêmes : ils veulent voir disparaître Kira pour de bon. Pour cela, ils ne reculeront devant rien. La lutte armée et le terrorisme deviennent rapidement un moyen d’actions privilégié. Pour la survie de leur monde, ils choisissent d’en sacrifier certains. Ils n’ont pas le choix, c’est pour le bien de la société. Sur le long terme, leur volonté est similaire. Très – trop ? – proche des milieux mafieux et yakuzas, beaucoup d’entre eux espèrent redonner à la mafia sa gloire passée. Cela se fera par les actes, les membres d’Uso sont trop proches du terrains pour accéder aux sphères politiques. Pour la majorité, ils ne veulent pas supprimer le système, juste le modifier ; que ceux qui légifèrent cessent de le faire sans prendre en compte cette puissance alternative qui dérange.

Attentats, informations, actions militantes visant à faire parler de leur cause ; ils usent de tous les moyens. Les récents événements au parc d’Ueno le prouvent. Tout le monde est le bienvenu : des stratèges aux simples exécutants, ceux qui savent manier une arme aux personnes qui savent créer des campagnes d’informations, des bourrins aux hackeurs au nombre peu nombreux. Il y a également les identités falsifiées, donnant aux criminels une meilleure chance de survie, qu’Uso produit à ceux qui le demandent en échange  d’une coquette somme d’argent ou de la promesse de services rendues.

Les liens de l’organisation avec la mafia japonaise facilitent ses agissements. Uso n’a pas à craindre de la colère des yakuzas à condition de rester à sa place ; certaines rumeurs laissent d’ailleurs sous-entendre qu’elle bénéficie d’une certaine protection. Pourtant, elle apparaît aux yeux de beaucoup comme une organisation indépendante.

Ceux qui luttent :
— Kwang Ho Park, alias Find : chef fondateur de l'organisation, il dirige ses agissements sans laisser la moindre place à l'hésitation.
— Khan : hackeur masqué et anonyme qui travaille sur les actions et la disparition des identités. Les gens ignorent qu'il s'agit également de Charlie qui gère l'intendance et l'organisation en interne.

Ceux qui gravitent autour :
— Shinjiro Sanada : yakuza proche d'Uso.