Un jour, un shinigami descendit sur Terre.
 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

I am the Prince Dice |

Near
Near
Messages : 12
Camp ? : Alliés de L.
I am the Prince Dice | Lun 2 Juil - 23:16

Near ♞ the knight card


ft. Near ▬ Death Note.

Prénom & Nom : Nate River.
Pseudonyme(s) : Near, N.
Âge : 13 ans ▬ 24 août 1991.
Votre occupation/métier : Petit génie et actuel (éternel ?) numéro 1 de la Wammy's House ▬ Allié (et probable successeur) de L.
Vos origines : Anglais pure souche.
A quoi ressemble votre personnage ?  
Tout blanc.
Near est tout blanc.
Franchement, très franchement, rares sont les fois où il est repeint d'une autre couleur. Ce n'est pas tant par style ou goût, mais tout simplement une simple habitude. Si simple qu'on ne peut l'expliquer. C'est toujours mieux, ceci dit. Ça aurait pu être le noir, comme le rouge, comme le vert kaki dégueulasse. Au lieu de ça, c'est une couleur épurée, vide, presque éblouissante ; c'est... du blanc.

Near n'est encore qu'un enfant, et on a peu de choses à dire sur le physique d'un mioche comme lui. Il n'est, de plus, pas doté d'une forte constitution. Mère Nature aurait pu lui faire cadeau d'un peu plus de muscles que ça, d'un corps plus robuste que le frêle torse, les maigres jambes et les faibles bras qu'elle lui a ingratement donné à la place. À supposer que Dieu a vraiment voulu choisir entre la matière grise et celle musculaire. Clairement, le dilemme était accompli. Et n'allez pas me dire que c'est parce qu'il est encore très jeune : Near est vraiment facile à briser, surtout quand il n'a nullement l'habitude de s'adonner à des exercices trop physiques. Il ne muscle qu'une chose au quotidien, et c'est son cerveau.

Même ses vêtements (enfin, ses « vêtements ») semblaient là exprès pour cacher un corps plus fin encore que ce que le tissu monochrome ne veut bien nous faire croire. Cette espèce de pyjama, il ne s'en sépare pas souvent, et c'est surtout parce que Near reste plus souvent à l'intérieur sans jamais bouger qu'il ne porte pas autre chose. Il peut lui arriver de mettre quoi, du noir, du gris, du beige... ? Mais à quoi bon, si même le pantalon ne se salit pas sur le parquet toujours impeccable de l'orphelinat ? Et sa peau laiteuse, toujours couverte...

L'Anglais n'a que peu de force, et il entretient vraiment peu cette dernière. Il ne se bagarre pas, ne court pas trop, reste relativement et posément tranquille et ne stimule donc ainsi pas son corps et les membres qui font de lui le garçon faiblard qu'il est. Faiblard et donc peu capable de se défendre. En général, il évite les conflits, mais si on vient à lui en mettre une, il y a vraiment peu de chance pour que ça passe totalement inaperçu.

Et évidemment, il ne répondra pas.

De toutes façons, Near a la peau qui marque très facilement, alors même si on le frappait (ou le pinçait), ça se verrait tout de suite. Et sa nature pacifique l'innocenterait presque sur le champ (dommage pour vous, les grosses brutes).

Sa peau, parlons-en ! Et de ses cheveux, aussi ! Ce n'est pas parce qu'il y a tant de blanc que l'on peut faire justement comme s'il n'y avait rien !

Ces mèches décolorées, cette peau livide, tout ça ressemble à un personnage de fiction tout à fait improbable et irréaliste. Mais la vérité, c'est que Near est malade.
Il est atteint d'un albinisme très prononcé.
Et ce depuis la naissance, évidemment. Pourtant, ça n'était visible chez personne d'autre, dans la famille (enfin, dans les faits. Lui, il n'en savait strictement rien).

Vu la génétique de ses parents – car il faut bien qu'il en est, techniquement – il aurait pu être blond ou châtain. Et très clair, le châtain. Mais non, littéralement blanc comme du linge, Near reste à l'ombre et ne se présente vraiment pas souvent au soleil. Au début, ça n'était que par prudence, puis petit à petit, c'est devenu une mauvaise habitude. Le garçon prend bien des médicaments pour ne pas s'écrouler à tout moment ou afficher trop de signes de faiblesse, mais il reste néanmoins la gênante situation que, physiquement, Near est limité, voire même handicapé.

Pas de force et peu de résistance, mais qui voudrait confier la moindre tâche d'ordre mondiale à un gringalet pareil ? Même avec autant de cervelle ?
Un mètre cinquante-cinq et si peu de garantie pour des affaires tirées d'Interpol. Mais où va le monde ? Être premier de la Wammy's ne devrait pas prendre en compte seulement ce qu'il y a dans la tête !
Mais si, c'est ce petit machin qui tient sur ses maigres épaules le meilleur de la réputation de la Wammy's House.

Il n'impressionnait pourtant personne, avec ses cheveux courts, coiffés dans un désordre de boucles jamais dans le même ordre, puisque ses mains blanches viennent y toucher sans arrêt.
Il n'y avait en fait que ses grands yeux noirs – qui sont en vérité dotés d'iris marrons très foncés – qui faisaient un peu tâche, sur ce milk puzzle ambulant. Vide de la plupart des émotions humaines, comme s'il n'en ressentait aucune.

Comme si ses sourires n'étaient que les passages d'une très brève mégalomanie que seul le grand champion parmi les champions chez les successeurs de L pouvait avoir. Comme si, en fait, Near ne savait pas sourire.
Comme s'il en savait beaucoup trop sur les émotions humaines pour se donner la peine de les utiliser.

Parlez-nous un peu de votre personnage ? Quelles sont ses plus sombres pensées ?
Difficile de cacher que Near est un cas tout particulier en terme de sociabilité, et même plus encore. Pour faire court, l'Anglais s'avère vivre dans un petit monde silencieux dans lequel personne ne semble pouvoir s'introduire. On ne sait pas s'il pense beaucoup à en juger le peu d'émotions qui traverse son visage, ou bien s'il pense trop, et à quoi. Near est une frustration en soi quand on sait de lui qu'il semble posséder des capacités cognitives hors du commun, sans pour autant en faire la moindre démonstration.

Il n'est donc pas aisé d'expliquer le comportement complexe de ce bonhomme-là quand aucune approche ne semble évidente. Ce qu'il y a à savoir, c'est que Near réfléchit énormément. S'il a toujours vécu dans l'idée de devoir travailler, exercer son cerveau et devenir dans un futur possible le successeur de L, l'albinos ne semble pas avoir réfléchi à quelconque rêve d'enfance qui lui aurait fait envie au moins une seule fois. L'explication la plus probable reste celle du fait qu'il n'a jamais découvert à sa grande échelle le monde extérieur. Near sait ce qu'il s'y passe en théorie, mais n'a eu que très peu l'occasion de s'y rendre. Être sorti de la Wammy's House pour rejoindre L au Japon fut sa première grande ouverture au reste du monde.

Mais ça ne lui est pas vraiment venu en tête d'aller et venir partout dans les rues tokyoïtes. Si Near est très habitué à échauffer son cerveau dans son propre terrain, il demeure en sacré désavantage lorsqu'il quitte ce petit cocon et est forcé de bouger ailleurs. De ce fait, il n'est jamais seul si loin du commissariat, L ou membre de la police quelconque qui l'accompagne (c'est plutôt Near qui accompagne).

Dans un sens plus général, Near est quelqu'un de calme, voire trop calme, et incroyablement patient. Le fait de ne jamais vraiment sursauter, crier ou juste montrer que quelconque force mentale se trouve dans ce petit corps laisse penser qu'il est complètement ailleurs, ou même, qu'il se fiche de ce qui se passe autour de lui. Near est un vrai sac de nœuds quand il s'agit d'analyser ses pensées, car elles s'entrechoquent toutes ici et là même lorsqu'on lui parle. Et c'est sans doute parce qu'il prête plus d'attention à ses méninges qu'au reste qu'il semble ne pas trop se soucier de ce qu'il peut y avoir autour de lui.
À ne pas confondre avec de l'inattention, car Near reste tout de même à l'écoute du monde. Il n'ignore pas ceux qui s'adressent à lui, ce qui ne veut pas dire qu'il ménagera untel ou untel. Il ne ment d'ailleurs quasiment jamais, s'obstinant à croire qu'il n'y a de toutes façons pas de raisons de le faire tant qu'on ne s'en veut pas ou qu'on fait justement son possible pour rester dans le droit chemin.

Near reste rarement quelque part sans rien faire. Aussi, même sans être entouré de tout ses jouets – dont la plupart sont restés à la Wammy's. Déménager une chambre entière n'est pas possible, même pour le « meilleur » - vous le verrez toujours au sol – très beau terrain de jeu, le sol – avec de quoi l'occuper. Faire des puzzles, empiler des dés ou jouer silencieusement avec des figurines, c'est plus une manière de réfléchir que de jouer. En soi, Near n'a absolument rien contre le jeu véritable – ce serait le comble, sinon – mais plus de la moitié de ces choses-là lui servent de construction et déconstruction pour son cerveau.
Les jeux et jouets lui permettent de rétablir une situation, de l'imaginer, de la refaire sous tout les angles, de la jouer et rejouer selon plusieurs paramètres... Ce serait vraiment mal connaître l'albinos que de penser qu'il soit venu à Tokyo uniquement pour tester de nouveaux produits pour enfants.
Même si, bon, essayer un nouveau jouet exclusif au Japon, c'est pas de refus...

C'est sa manière de réfléchir, inédite, et ce pourquoi personne ne la comprend totalement.

Near ne sourit pas, semble éprouver peu de scrupules ou de joie, mais reste néanmoins humain. Un humain quelque peu fragile de corps mais beaucoup moins mentalement. Cependant, il ne faut pas s'attendre à des miracles qui dépasseraient son jeune âge. Il reste un garçon à peine entré dans l'adolescence, et il ne faut pas s'étonner de voir un jour Near avoir les yeux qui brillent s'il s'est fait très mal ou écarquiller ces derniers parce qu'on lui a annoncé une chose à laquelle il ne s'attendait pas du tout. Même sincère et du genre à ne pas souvent masquer la vérité, Near a tout de même ce petit défaut : il joue toujours un jeu pour cacher ses émotions véritables.
Oh oui, car il en a. Comme tout être humain, aussi fragilement constitué soit-il.

Votre histoire, ce qui vous a amené à Tokyô ?
Sérieusement, pourquoi un petit garçon aussi atypique que celui-là se rendrait au milieu de la banlieue japonaise la plus concentrée de tout le pays en question ? Monsieur et Madame River n'en ont aucune idée, sans compter qu'ils ne savent absolument pas ce qu'est devenu leur fils unique.

Tout ce qu'ils voulaient, eux, c'était un enfant normalement constitué. Genre, pour de vrai. Elle était blonde, et lui châtain. Alors pourquoi ce gamin moche comme un poulet nu était si laid ? Nourrisson, Nate n'était en effet pas beau. Mais en société, il était impossible de pouvoir dire librement « il est laid, je n'en veux pas », même de son propre enfant – surtout de son propre enfant !
Le diagnostique était sans appel : leur fils unique était atteint d'un albinisme particulièrement prononcé. Était-ce grave ? Non. Mais pour eux ? Hélas, bien trop, oui.

Plutôt que synonyme de fête et de plus beau jour dans une vie, le 24 août 1991 résonnait plus comme un deuil de leur rêve pourtant si simple de petite famille idéale. C'était un enfant normal qu'ils voulaient, pas un cas de santé pour toute première progéniture. Mais même leur prénom donné à leur fils puait de manquait d'originalité hypocrite et sans intérêt. Naturel, comme si ce blanc délavé était tout ce qu'il représentait. Même le noir (ou bien était-ce juste un marron très sombre ?) de ses yeux était vide de tout émerveillement pour le père comme la mère. Nate River, de son nom complet et véritable, ne « méritait pas » qu'on s'occupe tant de lui comme le couple le voulait pour un enfant plus... normal.

C'est sans doute comme ça que ça s'est fait : privé sans le savoir de la préoccupation de ses parents, Nate pensait sûrement qu'il n'y avait rien de plus ordinaire que d'être entouré de peluches et jouets sans la moindre présence humaine pour unique compagnie. Certains diront que c'est triste, les plus logiques admettront que « pas tant que ça ». Né avec l'idée que ne pas être aimé de ses parents mais juste d'amis imaginaires, Nate n'a jamais vécu le manque de Madame et Monsieur, même par principe. Et puis, il y avait des gens qui se souciaient bien plus de lui qu'eux.

Albinos fragile qu'il était, Nate retournait très souvent à l'hôpital pour des examens poussés, mais seulement de routines. Tout était fait de façon à ce qu'il vive bien sa maladie, ce qui était donc le cas. Alors que les médecins et infirmières n'étaient que des rôles secondaires dans la vie de ce petit garçon, ils furent au contraire la seconde famille qui s'inquiétait réellement du cas du jeune River. Les parents ne le détestaient pas, ils ne faisaient juste aucun effort pour cacher qu'ils n'aimaient pas particulièrement leur fils, qu'ils n'y éprouvaient aucun attachement.

Pour eux, c'était comme avoir la responsabilité d'un chiot qu'ils ne voulaient pas. Mais il fallait bien s'en occuper, ou bien on dirait d'eux que ce sont des parents indignes.

Eh bien, quels parents indignes.

L'année des cinq ans du petit garçon, les parents – dont une mère qui lui tenait la main du bout des doigts – demandèrent aux habitués de Nate de bien vouloir veiller sur lui, le temps « d'une affaire importante loin d'Easton ». Ils promettaient de revenir, qu'ils disaient. Que ça n'était l'affaire que de quelques jours.

Laissé entre les bonnes mains d'infirmières et médecins du même hôpital, le petit Nate ne comprit pas trop ce qu'il se passait. Pour lui, ses parents étaient des personnages si passifs dans sa vie de tout les jours qu'il ne savait peut-être même pas proprement qu'il fallait appeler l'un « Maman » et l'autre « Papa ». Éloigné du modèle basique de la famille « deux parents, un enfant », Nate ignorait sûrement ce qu'on faisait de lui actuellement. Tout ce dont il semblait conscience, c'est que des adultes le gardaient, l'examinaient, le soignaient, et qu'à côté de tout ça, lui jouait.

Il y avait toujours plein de gosses au service pédiatrie, et pourtant l'albinos restait en retrait, dans son coin et avec la plupart des jouets disposés là. Peut-être était-ce parce que les bambins ne restaient de toutes évidences jamais longtemps. Le plus long, c'était quoi, une semaine ? Déjà qu'il n'était pas du genre à aller vers l'autre, essayer de jouer en groupe était impensable. Surtout qu'à côté des enfants brailleurs, Nate était tout ce qu'il y avait de plus silencieux et calme. Très peu il parla malgré le fait qu'on avait bien diagnostiqué qu'il n'était ni sourd, ni muet. Ça aurait pu, hein. Mais non, il était juste vide.

Vide comme ses inexistantes expressions ou même sa personnalité si creuse et intouchable.

Vide comme l'absence de nouvelles de parents. On avait beau tout faire, au bout d'un petit mois, l'hôpital ne parvenait plus à les joindre. Les numéros de téléphone n'étaient plus attribués, leurs mails revenaient dans leur boîte de réception et les courriers finissaient dans un amas de lettres et autres factures sans que rien ne soit lu. La maison était vide, et même, vendue.

Monsieur et Madame River avaient disparu. Pire : ils avaient tout simplement pris la fuite.

À l'établissement, on se faisait du soucis pour le petit garçon qui n'avait pas conscience de tout ça. Au final, ça ne changeait rien pour lui. Et déjà sous la responsabilité d'une clinique qui le connaissait bien mieux que ses propres géniteurs, il « emménagea », en quelques sortes, dans la pièce qu'il occupait depuis qu'on l'y avait déposé.

La chambre où logeait Nate était officieusement devenu la sienne, décorée de dessins enfantins et autres petites attentions offertes affectueusement par les employés qui voyaient plus que les autres l'enfant. À partir de là, il semblait avoir pleinement conscience de n'avoir plus que l'établissement comme maison, puisqu'il levait enfin les yeux et montrait qu'il écoutait quand on lui parlait. Il parlait, mais toujours aussi peu. Sans doute qu'il n'y avait jamais grand-chose à dire. Il bougeait la tête pour dire « oui » ou « non », et de manière général, les responsables ne lui demandaient jamais rien de compliqué qui ne nécessitait d'autres mots plus développés que ça.

C'est toutefois un pédiatre du coin (très sympathique, au passage) qui se chargea de l'éducation de l'albinos, entre l'apprentissage du langage et tout ce qui suivait les bases de la petite école. C'était plus simple d'avoir tout les spécialistes sous la main plutôt que de l'envoyer ici et là pour tout et n'importe quoi. Et en plus, on pouvait veiller sur sa santé en permanence. Merveilleux.
Le pédiatre s'attachait d'ailleurs si bien au jeune albinos qu'il remarquait sans peine les progrès parfois trop précoces du garçon à tout les exercices qu'il lui donnait. Il pensait que c'était par ennui, ou même parfois par triche, mais non : Nate résolvait les tests d'école (comme n'importe lesquels de la maternelle) si vite qu'il semblait s'ennuyer après. Juste comme ça, alors, le pédiatre lui demanda de s'en prendre à plus compliqué que ça pour son âge.

Six ans, et il retenait ses tables de multiplication et faisait de la géométrie comme n'importe quel... collégien. Il comprenait vite, lisait vite, écrivait de manière un peu enfantine mais déjà avec des mots pas simples du dictionnaire. Parfois, les infirmières se demandaient même où il avait entendu ceci et cela. La nouvelle fit le tour du service pédiatrie, si bien que le responsable contacta des connaissances, qui elles-mêmes en contactaient d'autres. Et un jour, l'ami d'un ami d'un ami (ect) rendit visite au petit garçon. Pas au personnel. À Nate.

« Watari », qu'il se faisait appelé.

Sous le regard quelque peu intrigué, voire inquiet, du pédiatre, l'homme d'âge mûr parla longuement avec l'albinos. Nate ignorait totalement qui il était, d'où il venait, et ce qu'il voulait. La seule idée la plus plausible qui l'avait détendu à bien vouloir l'écouter, c'était qu'il venait de tel institut pour tel test, allez savoir. Il ne faisait ça que toute la semaine, après tout. Soit il jouait, soit il résolvait. Pas étonnant que dans le futur, son quotidien ne se résumait, en gros, qu'à ça.

Watari parlait bien plus avec ce garçonnet qu'avec le reste de l'hôpital. Non pas qu'il ne voulait pas leur parler, mais il était évident que tout son intérêt pour l'albinos était quelque peu... important. Tout ce que le pédiatre savait, enfin, de ce que Watari lui avait dit, c'est qu'il menait une institution où le jeune Nate se sentirait bien plus à sa place que dans une chambre d'hôpital.
Naturel, pour lui comme le reste du personnel, de s'inquiéter de ce que ça pouvait éventuellement impliquer. Quel était cet institut, pourquoi Nate, sur quels critères, où, avec quels soins médicaux promis... que des questions qui restaient sans réponses pour le moment. Peut-être qu'au final, on allait pas le leur enlever le petit protégé tout de blanc vêtu.

Quelques temps après, Watari revint. Pour repartir avec Nate.

Les fameuses réponses tombèrent ensuite : oui, il serait pris en charge. On prendrait soin de lui. Et puis, de toutes façons, il fallait avouer qu'on ne pouvait pas enfermer un petit garçon entre quatre murs éternellement. Même si c'était pour le protéger, devait venir un jour où Nate se rendrait ailleurs, aussi jeune soit-il. Son avenir était de toutes évidences incertain depuis que ses parents avaient lâchement fui pour ne plus avoir à s'en occuper. Ensuite, le reste fut un peu flou : une « école pour les petits prodiges comme lui, où il sera bien reçu et grandira comme il le mérite » leur avait-il dit. Pourquoi se réunir pour refuser, dans ce cas ? Plus pour le bien de leur bonhomme que par confiance aveugle envers Watari, ils acceptèrent – de toutes façons, on ne leur laissa pas vraiment le choix. Une paperasse remplie et c'était terminé – et l'albinos vit pour la dernière fois les visages de l'équipe médicale qui s'occupait de lui depuis sa naissance à l'âge de huit ans.

Au revoir Easton. Bonjour Winchester.

Nate River entra pour la première fois à la Wammy's House. De ce que lui disait Watari, il s'agissait-là d'un établissement « très particulier » et « unique ». Mais bien que jeune, il était naturel pour l'albinos de comprendre exactement ce qu'il faisait là et ce qu'on attendait de lui.

Premièrement, qu'il était désormais un des potentiels successeurs de L, qui était le plus grand détective de ce monde. La façon dont on l'avait présenté, en tout cas. Et par « présenté », on entend bien sûr par-là que Nate ne l'a jamais vu de ses propres yeux. Introduire son « mentor » pour expliquer les règles, c'est démodé.
Deuxièmement, son véritable nom était désormais secret. Seul Watari et Near, comme on l'avait renommé à présent, le connaissaient ici. Et les informations le concernant, son passé de garçon ordinaire, tout le reste... on allait « s'en charger ».

Son nom ne devait plus qu'être dans deux têtes.

Jeune et doué comme d'autres, il s'avéra cependant qu'il sut surpasser la plupart des enfants. Et même, il surpasse l'enfant qui avait connu la gloire et le succès avant que Near ne vienne lui prendre la place. Enfin, « prendre la place », c'est un grand mot (enfin trois), car plutôt que d'entrer dans la compétition, Near ne faisait que ce qu'on lui demandait. Et un jour... ça tomba. Dans le classement de la Wammy's, Near était premier. Et le second... Mello.

Mello. Une tête brûlée et blonde qui était plus âgée que  lui, mais qui vivait mal ce retournement de situation. Contrairement à Near, il était fort, avait beaucoup de tempérament et se faisait souvent remarqué quasi volontairement. Malheureusement pour celui qu'on surnommait à mal « l'éternel second », il se faisait souvent réprimandé pour s'en prendre à l'albinos, qui ne répondait jamais à ses menaces, ses insultes, parfois ses coups. La peau de Near marquait très facilement à cause de toute cette blancheur, et sachant qu'il ne sortait que très peu, rares étaient les fois où le personnel pensait qu'il se faisait mal tout seul. Non, c'était « Near, le petit génie » et « Mello, la brute jalouse ». Et on blâmait toujours ce dernier pour mal traiter celui qui lui était passé devant. Near était pacifiste et, même sans vraiment vouloir devenir l'ami de Mello, il ne le considérait pas plus que comme le rival dont tout le monde parlait au sein de l'orphelinat.



L'affaire Kira était dangereuse.

En tout cas, c'est ainsi que le jeune Near, âgé alors de 12 ans, le vit. Pour que certains de ses potentiels successeurs le rejoignent au Japon, où toute l'action se déroule, elle devait être très importante. C'était un peu « l'affaire de sa vie », à L, sans doute. Celle qui allait marquer la sienne, mais aussi celle de Mello, de Matt, de Near... de pas mal de monde, en fait. L'albinos connaissait quelques mots de plusieurs langues, mais il perfectionna son japonais comme il put, une fois averti de son voyage. Il parlait encore bien plus anglais que la langue nippone, mais en cas de nécessité, il s'en sortait... quelque peu.

Pour Near, Kira était le méchant, et L le gentil. Pour l'albinos, c'était à L de gagner, et c'est L qui va gagner. Il était stupide de penser que l'intelligence du jeune Anglais faisait qu'il n'avait pas peur, car au contraire, Near avait peur. Ou plutôt, il était prudent au point de ne jamais vouloir trop s'exposer. Il restait près de L. Voulait obéir à L. Si L disait quelque chose, c'est que c'était ce qu'il y avait de mieux.

Petit protégé et éventuel véritable successeur qu'il était, Near participait autant qu'il suivait.
En étant persuadé que la mort n'était pas sa seule échappatoire possible.
Et vous ? On m'appelle généralement Alex (Alexane, du nom véritable), j'ai 22 ans et je suis étudiante en game-design ! Je rp depuis plus de trois ans à l'heure actuelle et je vis seule sans mon chat (c'est triste). La bize ♥️


Dernière édition par Near le Ven 24 Aoû - 11:17, édité 1 fois
Khan
Khan
Messages : 88
Camp ? : organisation criminelle uso.
Re: I am the Prince Dice | Mer 22 Aoû - 22:33

J'en profite tout d'abord pour te souhaiter officiellement la bienvenue sur ta fiche. ♥️

Alors, ce personnage est beaucoup trop blanc pour moi mais je pense que c'est un avis personnel.

Plus sérieusement, ta fiche est parfaite et nous avons rien à redire dessus. Tu es évidemment validée et tu es tu peux dès maintenant te diriger vers la partie rp.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Death Note RPG :: Le commencement :: Présentations :: Fiches validées-
Sauter vers: