[Shinjiro] 竜が我が敵を喰らう！

A quoi ressemble votre personnage ?  
Hanzo est plutôt grand pour un japonais, il mesure environ 1m70. Ses cheveux noirs sont généralement rassemblés en un chignon désorganisé, réalisé à l’arrache avec un élastique. Tirés en arrière de cette façon, on peut remarquer qu’ils commencent à grisonner un peu au niveau des tempes, En même temps, être à la tête d’un clan Yakuza, ça a de quoi faire des cheveux blancs. S’il se présente à une réunion du clan Shimada, il est impeccable: costard - cravate et odeur d’après rasage. Clope au bec, parce que c’est une habitude quand il préside ces réunions, il se tient toujours en bout de table face à ses 7 collègues; confortablement assis sur une chaise en cuir que vous ne pourriez certainement pas vous offrir. En dehors, il fait en sorte de se fondre dans la masse et d’être un simple citoyen tokyoïte. Il porte des vestes de sport un peu larges pour lui, de vieux jeans et des baskets de marque confortables et modernes. Il adore les baskets. Il en possède beaucoup trop de paires pour une seule et même personne. Chacun ses troubles obsessionnels. Lui c’est les baskets. A lacets, à scratchs, de toutes les couleurs. Pourtant, comme ça ne va pas avec le costard, il n’en porte jamais aux réunions. Il a une image à tenir, que diable.
Comme la majorité des japonais, ses iris sont d’un marron si sombres qu’on les croirait noires. Il est bien dur d’y lire une quelconque émotion, car Hanzo est un maître de la poker face.
Personne n’a jamais vu Hanzo sans sa barbichette. Il a horreur de sa tête lorsqu’il est rasé de près. Ca le rajeunit trop, difficile de le prendre au sérieux de cette façon…

Parlez-nous un peu de votre personnage ? Quelles sont ses plus sombres pensées ?
Les membres du clan Shimada voient Hanzo comme un homme froid et calculateur, qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Et ils ont raison. L’ambition a toujours été sa plus grande qualité, et son plus grand défaut également. Le pouvoir, l’argent, il était né là dedans, c’était dans son sang. Son père l’avait toujours préparé à ça: reprendre les rennes du clan à sa mort, bien que cette dernière soit arrivée plus tôt qu’il ne l’aurait crû. En ce qui concerne les affaires, Hanzo est impassible. La trahison n’est pas acceptable. Trahir les Shimadas c’est leur faire perdre quelque chose. Il est donc logique de perdre quelque chose en retour. C’était donnant-donnant. Tu donnes, on donne. Tu prends, on te prend. C’est pas que des conneries, ces histoires de mafieux à qui l’on a coupé un doigt, ou deux…
Mais derrière cette façade de leader-né et de digne héritier, Hanzo restait humain. Il subissait les tourments de la colère. La rage de la trahsion. La tristesse de la perte d’un proche. Et tout ça se faisait en silence, ses émotions muselées à l’intérieur de son corps et de son esprit. Montrer ses émotions, c’était posslblement réveler des failles. Et sa position ne lui permettait pas d’avoir ne serait-ce qu’un instant de faiblesse. Le respect se gagnait durement, mais pouvait se perdre en quelques secondes et à jamais. Il en avait pleinement conscience.
Outre le fait d’assurer la pérennité de son clan, son objectif est de réduire Kira au silence, car Sojiro Shimada, son père, a été l’une de ses premières victimes. Personne ne s’en prenait aux Shimada sans conséquences.  

Votre histoire, ce qui vous a amené à Tokyô ?
La journée avait été longue, mais ça, c’était majoritairement à cause de l’insomnie de la nuit dernière. Hanzo était rentré il ya déjà une demi heure, avait soigneusement enlevé ses chaussures à l’entrée de son appartement et s’était affalé sur le canapé avec un paquet de doritos. Il avait toujours un petit creux en fin de journée. Il avait branché la télé, plus pour le bruit de fond que le programme en lui même, et grignotait pendant que son esprit divaguait un peu, s’embrumant à mesure que le sommeil le gagnait. Il zappa quand la pub, dont le son était toujours plus fort que les programmes, le fit sursauter. Il se figea en reconnaissant les lieux qu’il voyait sur la sixième chaîne. Sur le petit écran, on voyait une jeune femme aux cheveux soigneusement coiffés en arrière, sûrement une journaliste. Elle marchait dans les ruelles d’un village japonais dont les bâtiments au style traditionnel semblaient tout droit sortis du passé. Tout en marchant, elle narrait l’histoire de la bourgade, mais Hanzo ne l’écoutait pas. Il observait chaque façade, chaque bâtiment, tout lui rappelait son enfance. Il avait grandit entre ces murs. Dans ces rues. Mais aujourd’hui, tout était si différent… Parfois, il se demandait si ses souvenirs n’étaient pas le fruit de son imagination. Comment les choses pouvaient elle autant changer en si peu de temps…? Il lui semblait que c’était hier qu’il jouait au loup avec son frère aux alentours de ce torii…

« … Nous arrivons maintenant au château d’Hanamura. Il a longtemps appartenu à l’une des plus grandes familles de Yakuzas du Japon. Le clan des Shimadas. A son origine, le clan regroupait les meilleurs ninjas du continent, et était spécialisé dans l’assassinat. Leur organisation a sû résister au temps, et survivre à l’arrivée des armes à feu qui avaient rendu obsolètes les arts martiaux, le maniement du sabre et le tir à l’arc… Pour assurer leur pérennité, ils se sont adaptés à la modernisation du monde, et ont diversifié leurs activités. A l’époque de leur apogée, ils étaient à la tête du plus grand réseau de vente d’armes et de substances illégales. Le clan des Shimada était puissant, et il fallait être fou pour ne pas prendre leurs menaces au sérieux. Même les criminels et autres yakuzas savaient se retirer quand ils se frottaient d’un peu trop près à leurs affaires, ou leur territoire… Tant et si bien, que nombre d’entre eux s’étaient rangés sous la coupe du clan, qui avait su rallier plusieurs criminels afin d’être plus efficaces, de couvrir plus de territoire, d’asseoir leur pouvoir… »

La jeune femme continuait de narrer l’histoire de sa famille, tout en les entraînant dans les diverses pièces de son ancienne demeure. A l’époque, il trouvait la maison trop grande. Mais c’était idéal pour les parties de cache cache avec son frère Genji. La nostalgie lui serra le coeur, mais il n’était pas d’humeur à pleurer les morts aujourd’hui. Aussi, il éteignit la télé, et se pris la tête dans les mains.

Kira lui avait tout pris. Son père, sa maison et enfin… Son nom.
Sojiro Shimada avait fait partie des premières victimes de Kira. Sa notoriété parmi les yakuzas avait eu raison de lui, car nul n’ignorait le visage du chef du clan Shimada parmi les criminels. Sans doute l’un d’entre eux l’avait-il trahi pour se faire bien voir de Kira. En tant que fils aîné, Hanzo avait repris la tête du clan, et avait tant bien que mal réussi à se faire respecter aussi bien que son père avant lui. A force de soudoiements et de pots de vins, il réussi à avoir assez d’informations pour savoir en qui il pouvait avoir confiance ou non. Le conseil des Shimadas fut réduit: de 19 ils passèrent à 8. Une personne à la tête du réseau des 8 régions du Japon. Hanzo lui, gérait celle de Kanto. Les 7 autres s’étaient réparti Hokkaido, Tohoku, Chubu, Kinki, Chugoku, Shikoku, et Kyushu-Okinawa. Son visage n’était connu que des 7 autres leaders du clan, et ces derniers étaient certainement aussi précautionneux que lui à ce sujet. Avec Kira, on était jamais assez prudent quand on était à la tête d’un réseau de trafic d’armes. Oh, bien sûr, il avait conscience que la drogue tournait aussi parfois avec, mais ce n’était pas la priorité des Shimadas. Hanzo ne cautionnait pas la drogue. Trop dangereux. Il avait horreur de cette perte de contrôle que ça occasionnait. Et horreur de supporter des personnes défoncées et incohérentes; ce qui était malheureusement souvent le cas de ceux qui la refourgaient. C’était connu: si on tenait à la vie, mieux valait se présenter aux réunions du clan en étant clean…

Mais avant ce nettoyage au sein du clan, il avait dû se faire passer pour mort, et changer d’identité, car le nom des Shimada était trop connu au Japon. Son père avait ainsi été une cible facile pour Kira… Hanzo ne ferait pas la même erreur.
Au fond, il comprenait l’idée de ce Kira. Punir les hors la loi, faire d’eux des exemples pour que tous sachent la “voie” à suivre. Les criminels étaient tous des condamnés à mort tant que Kira serait libre. Ca partait sûrement d’un bon sentiment. Mais ça manquait de nuances. Dans la vie, tout n’était pas noir ou blanc. Tous les criminels ne l’étaient pas devenus par choix. Et tous ne méritaient pas la mort. Certains avait enfreint la loi pour survivre. Certains avaient tué pour sauver leurs proches. La malchance et les aléas de la vie faisaient que parfois, une seconde chance était tout ce que les gens demandaient. Mais Kira ne faisait pas de distinction. Kira était devenu le refuge de ceux qui vivaient dans la peur, qui avaient cédé à la rancoeur et à la colère, et avaient tracé une ligne distincte entre le bien et le mal. Aucun homme n’était parfait, mais aucun homme n’avait droit à l’erreur… Si c’était ça, leur vision de la justice, ils étaient bien niais. Les gens sont toujours doux et aimants tant qu’on leur donne ce qu’ils veulent. A leur première erreur, ils seront les premiers à crâcher sur Kira et sa justice impartiale… Mais comme ceux qui fautaient trouvaient toujours la mort… Il n’y avait aucun rempart face à Kira. Aucune forme de rébellion distincte.

C’est ce qu’Hanzo croyait, jusqu’à ce qu’il entende parler d’Uso. Beaucoup critiquaient l’organisation car ils étaient prêts à tous les sacrifices afin d’oeuvrer à la chûte de Kira, même à sacrifier des innocents. Mais après tout, ce n’était que se battre à armes égales. Chaque guerre nécessitait des sacrifices pour obtenir la victoire. Et Hanzo était lui aussi prêt à tout pour ce même but. Il vengerait sa famille.

Les yakuzas avaient le bras long, aussi il avait rapidement réussi à prendre contact avec l’organisation criminelle. Grâce à eux, il pu se procurer de nouveaux papiers d’identité et ainsi faciliter son quotidien. Désormais, on le connaissait sous le nom de Shinjiro Sanada. Les anciens leaders qui savaient quelle était son identité réelle étaient décédés, il s’en était assuré, mais techniquement, il y avait encore sûrement là dehors des gens qui pourraient le reconnaître. Aussi il prenait soin de se fondre dans la masse quand il devait sortir. Les médias avaient mordu à l’hameçon comme des idiots. Il avait suffit de tuer quelqu’un, de le laisser se vider de son sang dans un coin, planquer ensuite le corps et graisser la patte d’un commissaire et le tour était joué. Hanzo Shimada avait malencontreusement trouvé la mort dans une ruelle de Tokyo, après tout, ça arrivait tous les jours, les règlements de compte de la mafia japonaise. Ce qui avait été le plus dur, c’était renoncer à la demeure qu’il avait toujours connue. Hanzo était assez rigide, il avait horreur du changement. Et ce Kira le faisait vraiment. Vraiment. Vraiment. Vraiment chier, dans tous les aspects possibles de sa vie.

Depuis, malgré la mort des Shimadas, le clan avait gardé leur nom; et continuait d’opérer dans le pays, malgré les efforts de la police japonaise pour limiter leur influence toujours oppressante. Des rumeurs circulent sur une possible alliance entre Uso et le clan, et ces rumeurs avaient raison. En tout cas, Hanzo avait gardé un lien étroit avec eux depuis qu’ils lui avaient permis de prendre un nouveau départ. Parfois, il pouvait se permettre de faire “disparaître” quelqu’un de gênant pour eux; ou pouvait leur fournir hommes, armes, ou informations. Car l’information, c’était le pouvoir dans la lutte anti Kira.

Qu'est-ce qui vous a amené par ici ?
Ceci est le deuxième personnage de votre Mattie
Vraiment dites moi si je dois reprendre quoi que ce soit, j'ai repris 6 fois l'histoire ENTIERE et tout le reste donc il manque sûrement des choses, à force de tout effacer et recommencer ^^"